Déclaration de candidature

Publié le par RB

  

janvier2011.gifRobert BELLIOT déclare sa candidature sur la radio KERNEWS et dans le mensuel la baule+
Vous pouvez écouter l'interview sur Kernews en cliquant sur le lien et lire ci dessous les propos rapportés par Yannick Urrien. Cet interview reflète bien mon état d'esprit et explique pourquoi je suis candidat à ces élections cantonales.    


Interview parue dans le mensuel LA BAULE+ du mois de décembre 2010

 

Yannick Urien : Robert Belliot, vous êtes candidat aux élections cantonales ? Pourquoi ?

 

Robert Belliot : Oui. Je suis Candidat pour les élections cantonales car je veux continuer à défendre les intérêts de Pornichet et de La Baule avec laquelle nous partageons une identité commune, un territoire et une population, mais aussi des enjeux de développement économique et touristique qui vont dans le même sens.

 

Sur ce point, le projet de nouvel hippodrome de Pornichet va porter et dynamiser la baie. Ce sera un équipement phare qui viendra compléter le jumping de La Baule.

 

Je crois beaucoup à la complémentarité de nos communes. C’est pour cela que je veux être le candidat du rassemblement pour marquer l’unité de la baie de La Baule-Pornichet qui compose ce canton.

Nous avons de belles choses à réaliser ensemble et nous devons travailler au développement de notre territoire.

 

Depuis les municipales de 1995, et surtout depuis le départ de Pornichet vers l’agglomération nazairienne la CARENE sur décision de l’ancienne municipalité, il y a eu une véritable rupture avec La Baule, et ce alors même que nous partageons la baie.

 

L’absence totale de dialogue sur ce sujet avec la population fut une grave erreur et j’entends bien la réparer par cette candidature qui est dans la continuité de tout ce que je fais avec Yves Métaireau pour le rapprochement de nos communes.

 

Précédemment, l’absence de dialogue entre les deux municipalités conduisait même à des inepties comme par exemple les problèmes d’ensablement de la baie où il s’avérait très difficile pour La Baule de récupérer le sable de Pornichet…Heureusement, nous avons mis fin à ces querelles ridicules.

 

Nous avons aussi des problématiques communes comme nos restaurants de plages et nous avons su adopter et suivre les mêmes stratégies sur le décret plage. Il y a une multitude de sujets sur lesquels nous devons travailler ensemble. Récemment, nous avons parlé avec Yves Métaireau d’un projet de rénovation du remblai pour l’embellir et donner plus de place aux piétons et aux circulations douces. Je crois à l’unité de notre territoire.

 

Ma candidature est dans la droite ligne de ce que j’ai toujours fait jusqu’à présent. Dans mon parcours professionnel, j’ai toujours suivi une ligne de conduite avec des objectifs et je crois avoir démontré ma capacité à les atteindre.

 

Vous savez, beaucoup nous donnaient perdant aux dernières élections municipales. Nous avons mené une campagne de terrain avec une équipe jeune et motivée. Malgré les critiques nombreuses encore aujourd’hui et parfois assez violentes, nous continuons d’avancer. Je crois ne pas avoir aujourd’hui à prouver ma détermination.

 

C’est le prolongement naturel de mon engagement comme Maire de Pornichet, au service de la population.

 

 

Y.U : Il y a aussi d’autres candidats… ?

 

R.B : Oui. Il y en a d’autres et c’est normal pour que la démocratie puisse vivre et s’exprimer. Je respecte celles et ceux qui n’ont pas les mêmes opinions que moi. C’est important que le pluralisme puisse être représenté et que chacun puisse s’exprimer librement sans animosité.

 

Les élections sont une occasion formidable pour que la population s’exprime et fasse entendre aux responsables politiques ses attentes. Mais il ne faut pas non plus tout mélanger et tout politiser.

 

Certains, comme ce fut le cas pour les élections régionales, veulent nationaliser le débat en incitant au vote contestataire.

 

Lors des prochaines élections, les électeurs auront surtout à voter pour un projet de territoire et pour un homme ou une femme qui portera ce projet de développement, plus que pour un parti politique.

 

  

Y.U : Justement, vous êtes UMP et d’autres candidats se sont déclarés… Qu’allez-vous faire ?

 

R.B : Je l’ai dit, ces élections sont avant tout locales. Ce qui compte c’est le projet et l’homme qui le porte. Christophe Béchu, que j’ai rencontré il y a peu et que j’apprécie beaucoup m’a d’ailleurs dit la même chose.

 

J’ai mes convictions. Je suis gaulliste. Je l’ai toujours été. De par mon parcours professionnel chez Airbus, j’ai pu mesurer à quel point de Gaulle était un visionnaire et un grand homme.

 

J’admire surtout chez lui, cette capacité qu’il avait de voir l’avenir. Le Paquebot France ou le Concorde illustrent bien cette vision qu’il avait. Cela a permis de propulser notre industrie et permis à la France une renommée internationale.

 

Je suis UMP et je ne m’en cache pas non plus. C’est dans la logique de mon engagement politique. Je n’ai pas eu d’appartenance politique durant ma vie professionnelle car en tant que DRH devant gérer des conflits avec les syndicats, je pensais que ce n’était pas une bonne chose.

 

Pour autant, je suis un homme libre et je l’ai toujours été.

 

Sur le fond, je suis surpris de l’absence de prises de position de l’UMP sur ce sujet. Je pense être le candidat légitime. Il y a deux maires sur le canton. Yves Métaireau ne souhaite pas être candidat et je lui ai dit que je le soutiendrai pour les sénatoriales car je suis convaincu qu’il a toutes les qualités et l’envergure pour un mandat national.

 

Je suis Maire de Pornichet. C’est normal que je sois soutenu pour les cantonales.

 

Vous savez, je ne suis pas candidat pour satisfaire une ambition personnelle.

Pornichet n’a pas été une ville facile à gagner. Elle est une des rares du département à avoir basculé à droite. Elle a des choses à dire avec La Baule.

 

Pornichet est exclue de Cap Atlantique depuis 2004. Ce serait un signe fort d’unité retrouvée si la place aux cantonales était donnée à Pornichet.

 

Nous ne sommes pas en compétition avec La Baule, je l’ai dit mais j’insiste sur la complémentarité.

 

De par sa situation, Pornichet est la porte d’entrée de la Côte d’Amour. Nous faisons la jonction avec Saint-Nazaire, notre voisine industrielle dans laquelle beaucoup de nos concitoyens travaillent. Nous siégeons à la CARENE et nous savons défendre quand il le faut les intérêts de la baie. Récemment, nous avons été les seules à défendre Cap Atlantique lors du vote du Scot (Schéma de Cohérence Territoriale).

 

Pornichet a un rôle à jouer avec La Baule à tous les niveaux.

 

 

Y.U : Pierre Sastre, adjoint à La Baule s’est déclaré candidat lui aussi. Ne craignez-vous pas que cela fasse le jeux de la gauche ?

 

R.B : Non. Je connais Pierre Sastre que j’apprécie. Je comprends qu’il veuille être candidat, sa démarche est honnête. Nous nous sommes appelés. Il a des choses à dire sur le tourisme comme adjoint à La Baule. Il n’y a pas de malentendu entre nous. Les choses sont très claires. Ce scrutin est à deux tours. Chacun a le droit de se présenter et de faire entendre ses positions. Nous verrons qui sera le plus à même de rassembler au premier tour des élections et chacun prendra ses responsabilités le moment venu. Le premier tour fait office de primaires. Ce sont les électeurs qui décident, ce sont eux qui votent.

Si la division devait arriver comme ce fut le cas longtemps à Pornichet et je sais combien cela a été difficile pour nous aux dernières municipales, cela ne sera certainement pas de mon fait ni de celui de Pierre Sastre.

Je ne permettrai pas que l’on crée à nouveau la division à Pornichet.

 

 

Y.U : Quel sera votre programme ?

 

R.B : Pour l’instant, c’est trop tôt pour en parler, mais je peux dire que ces élections cantonales sont vraiment l’occasion de conforter le rapprochement de La Baule et de Pornichet autour de projets communs.

 

Je veux être le candidat pour un développement harmonieux de notre territoire. La crise a bouleversé notre économie. Il nous faut aller de l’avant pour proposer des idées nouvelles, porteuses de projets pour l'économie et l’emploi. Pornichet a été la première commune du département à s’engager dans le plan de relance.

Notre projet de nouvel hippodrome est exemplaire dans ce domaine.

 

Il nous faut aussi développer les transports et les réseaux routiers, les circulations douces.

 

Le cadre de vie est primordial sur notre territoire. Nous devons penser aux politiques de développement durable et à l’environnement pour les générations futures.

 

Je veux aussi être le candidat pour un territoire de cohésion et toujours plus solidaire. En s’appuyant sur la richesse humaine, l’ouverture aux autres et l’énergie créatrice de chacun pour lutter contre l’exclusion et aider les plus démunis.

Publié dans MEDIAS

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